dim. Fév 2nd, 2025

Gratitude pour Aviva Steebergen

J’écrivais une lettre à Aviva Steenbergen, lui exprimant ma gratitude pour ce que son passage dans ma vie avait apporté.
Je décrivais la problématique que je vivais dans mon équitation, à cette époque avec Aussi : « il était dans la fuite vers l’avant, en accélération permanente, comme s’il courait après ses pieds. »
Elle m’avait fait travailler le fait de décomposer, au pas, pas après pas. Ralentir à l’extrême pour pouvoir garder l’équilibre dans le mouvement.
Je réalise ce soir à quel point j’étais dans la même problématique, personnellement 🙂
Moi aussi j’étais dans la fuite, et j’avais besoin qu’on m’explique comment ralentir.
Moi aussi je courais précipitamment, à la recherche de mon équilibre !
Waouhou.
Et là je me dit, ok, quelle situation est problématique dans mon équitation aujourd’hui ?
Conserver un petit galop équilibré, même en ligne droite.
Mmmmh…
Alors… Genre avancer en ligne droite, sans perdre mon équilibre, c’est compliqué ?
Ah oui, oui, je vois bien l’idée oui !
Ah ça, pour tourner en rond, je sais faire, mais aller en ligne droite ? D’un point A a un point B ? Sans faire de virage ? Sans perdre mon énergie ni me mettre à courir ? Haha !
Quel beau parallèle… Tellement vrai 🤣
Et sinon, un autre sujet en cours dans mon équitation ?
J’essaye de mettre de la conscience dans mon bassin, au pas, pour laisser les mouvements du cheval faire bouger mon corps, sans intervenir ni me figer.
Ok, et dans ma vie, ça donnerait quoi ?
Le travail de conscientisation que je fais pour écouter mon corps, mes émotions.
Pour les écouter vraiment, et les laisser me traverser sans me crisper, sans chercher à les fuir ou à les contrôler.
Sentir comment le monde me fait bouger.
Bon, là aussi ça résonne…

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